Depuis l'indépendance, notre système
éducatif a connu plusieurs réformes à fin de le développer, mais ces réformes ne produisaient que échec
après échec.
Entre l'arabisation et la
francisation du système, la langue française restait le premier obstacle devant
la progression de nos apprenants, cet inconvénient est la cause principale de
l'abandon scolaire dans l'école publique et dans le monde rural en particulier.
Le niveau est catastrophique et
plusieurs interrogations se posent ;
Comment peut-on expliquer l'état d'un
bachelier incapable de former une phrase simple avec au moins de douze ans
d'apprendre?
Que veut-on précisément de cet élève
? Apprendre la langue ou stimuler son envie de lire et pas plus?
Le cycle primaire, le premier pas dans un long parcours
de l'enseignement et de la formation représente la base et la clé de succès
mais malheureusement aussi d'échec.
Revenons à la question précédente du
modèle type d'un apprenant et en conformément aux statuts pédagogiques, ce
dernier à la fin du primaire doit être capable de maîtriser plusieurs
compétences linguistiques nécessaires s'il veut continuer le chemin vers le
haut.
Oralement l'élève doit commenter une
image, porter une appréciation sur un personnage, résumer une histoire écoutée,
rapporter un événement vécu... c'est à dire, être capable d'exprimer
d'expliquer et de communiquer.
En terme de lecture, il est
nécessaire de lire à haute voie en articulant correctement en respectant
l'intonation et en comprenant le sens de ce qui est lu ( long texte, article,
document..) personnalité forte et moins de peur devant le public.
Concernant l'écriture, l'élève est
invité à écrire correctement et sans faute un texte de quelques lignes, la
suite d'une histoire, lettre... bien sûr avec l'intégration de la dimension
présentative dans la structure de ce qui est écrit. Produire en écriture des
idées.
La majorité totale des enfants à la
fin du cycle primaire ne maîtrisent pas ces compétences linguistiques, ce qui
pose plusieurs interrogations sur les méthode, les objectifs, les problème
d'enseignements de cette langue.
L'école de réussite a besoin de
redéfinir plusieurs concepts et de les prendre en compte, le français est une
langue étrangère (FLE) ou bien langue seconde (FLS) ou bien langue étrangère
privilégiée ( FLEP)?
La langue française est une langue
de scolarisation et non plus, ou bien doit être une langue de communication et
de vie quotidienne?
Trouver une mélange ( moins de
déférence, plus de semblable et de compatibilité ) entre la vie en classe et en
dehors d'elle, est le point fort de minimiser les problèmes et les difficultés
chez nos apprenants.
Une grande ambiguïté, complexité ,
et iniquité caractérisent l'enseignement de cette langue ce qui la rendre comme
une langue de compétition sociale et de l'intégration symbolique selon La
grande majorité de la population marocaine selon quelques chercheurs, et donc
de l'injustice ce qui engraver le complexe d'infériorité devant le français.
Namousse mouhcine